vendredi 26 mai 2023

On est en temps de guerre ... pour le manque d'eau !

 


Reverra t'on la neige comme les 50 cm de 1962

Ce vendredi à Carcassonne étaient organisés par l’Indépendant trois tables rondes au sujet de la sécheresse aussi précoce et de l’impact de celle-ci sur l’environnement.

Trois tables rondes ont été organisées : 1) la gestion de la ressource en eau 2) les conséquences sur l’économie locale 3) les enjeux pour la nature et la biodiversité.

J’ai participé à la 3 ème table ronde dirigée par Pierre Mathis rédacteur en chef de l’Indépendant, à laquelle ont participé Maryse Arditi militante écologique, Laurent Poloni Chambre


d’agriculture, David Fernandez président de la Fédération audoise de pêche et de protection des milieux aquatiques. Des échanges très intéressants ont eu lieu autour des impacts du manque d’eau sur la nature et l’écosystème.

En ce moment en Haute vallée où en Montagne Noire les cours d’eau sont normaux, ce qui n’est pas le cas dans les Corbières et sur le littoral. Il y a de grandes différence entre agriculteurs de l’Est et de l’Ouest audois. C’est une grande source d’inquiétude pour la Chambre d’agriculture.

Maryse Arditi : «La sécheresse actuelle n’est pas juste le fruit de trois années, ou pas de chance. Il faut


considérer qu’à partir de maintenant, quoi qu’il arrive, la situation va aller en s’aggravant et qu’il faut gérer politiquement de cette manière. Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas un accident de parcours ».

Laurent Poloni : « Si rien n’est fait de la sorte dans les Corbières, il n’y aura plus de vie. Des Corbières sans agriculteurs, ça signifie davantage de dégâts de sangliers, moins de débroussaillement, un risque accru d’incendies … nous allons devoir apprendre à gérer le négatif ».

En résumé il faut être réaliste : on se dirige vers un été sec et chaud et il est fortement probable que nous devions décider des restrictions. On sait que l’on va avoir un été compliqué.

D’un bien précieux, l’eau va devenir un bien rare souligne Eric Ménassi, la vraie question, puisque l’on aura moins d’eau à l’avenir, est celle du partage pour que tous les acteurs s’y retrouvent. »

Si d’ici 2100 la température augmente de 4 degré, il faut prévoir que le débit des fleuves et rivières baissera de 70 à 80 %. Un avenir inquiétant pour les générations à venir.

Francis Mourlan

Dans les années 1950, le ruisseau de la Chapelle coulait huit mois sur douze et les ménagères y faisaient "la ruscade"

 


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