Comment vit on cette terrible épidémie quand on a vingt ans ?
Même s’ils n’ont pas été touchés directement,nos jeunes se
rappelleront longtemps de cette période de leur vie où
habituellement c’est l’insouciance qui prime. Nous avons
rencontré ainsi Alice, Loïc et Quentin, tous les trois nés dans
notre village, où réside leur famille.
Alice (23 ans) a préparé cette année à Carcassonne, son master pour être professeur des écoles : « J’ai travaillé presque un an en différentiel, ce qui n’est pas évident, j’ai plongé à fond dans mes études pour faire abstraction de l’épidémie. J’ai passé l’examen dans l’académie de Montpellier, sur 5400 inscrits, nous n’étions que 1800 présents. Je suis confiante et ne lâche rien, préparant mon oral pour espérer réussir ce concours.
Le jeune Loïc (17 ans), est loin d’être au bout de ses études. C’est peut être lui qui a été le moins impacté par la Covid, étant interne dans un lycée professionnel de Nimes, pour réaliser son rêve, être mécanicien dans les TP (travaux publics). « Au lycée les règles sanitaires sont très strictes et il faut bien s’habituer à garder le masque en permanence ».
Quentin (23 ans) se montre plus virulent, étudiant à Toulouse pour être conducteur de travaux dans les TP : « les jeunes, nous avons l’impression d’être la Tête de turc de cette épidémie. A notre âge, nous avons un pouvoir d’achat et nous attendons avec impatience que les boites et restos ouvrent, mais si nous ne sommes pas vaccinés que ferons nous ? Je sens bien autour de moi que les jeunes se démobilisent et sont très inquiets pour l’avenir. »
Si Alice, qui sera bientôt professeur des écoles, a moins de soucis pour la suite, Loïc et Quentin, comme la plupart des jeunes, sont très inquiets pour leur avenir professionnel ! Mais connaissant leur volonté et leur sérieux, nous restons confiants pour leur avenir.
De gauche à droite: Alice, Loïc et Quentin |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire