En
consultant les archives de la commune et en particulier les
délibérations du conseil municipal, on retrouve ce qu'était la
vie à Rustiques autrefois.
15-04-1961 :
M. le maire expose que pour 1) refaire l'éclairage public du village
(coût 7 000 NF) 2) améliorer l'alimentation du chauffage du groupe
scolaire (coût 8 000 NF), il propose de contracter un emprunt au
taux de 5 % à la caisse d'épargne de Carcassonne.
20-03-1962 :
Automaticité de revalorisation des indemnités du maire et de
l'adjoint : maire 763,50 NF par an, adjoint : 381'75 NF par
an.
10-03-1962 :
M. le maire expose que en vue d'assurer une bonne organisation des
fêtes nationales
et locales
à Rustiques, il y a lieu de prévoir pour 1962 une subvention à
accorder à l'amicale « loisirs et culture » chargée de
l'organisation des fêtes en 1962.
20-01-1963 :
M. le maire informe le conseil
municipal
que M. Galy Emile secrétaire de mairie et instituteur à Rustiques a
demandé un congé de disponibilité à compter du 01-01-63 pour
exercer les fonctions de secrétaire du Conseil général de L'Aude.
M. le maire propose pour remplir ses fonctions Mme Yvonne Galy née
Bacquier comme secrétaire de mairie à dater du 01-01-63 et jusqu'au
31-08-63.
09-03-1964 :
M. le maire expose que depuis 1962 la gérante de la cabine
téléphonique n'a pas eu d'augmentation de traitement, or depuis
cette date les traitements des employés communaux ont subi diverses
augmentations. M ; le maire propose donc de revaloriser le
traitement de la gérante de la cabine téléphonique et de le porter
à 2 400 fr annuel.
03-07-1964 :
M. le maire expose que depuis l'installation sur la commune de Trèbes
de l'usine d'épépinage, la population de Rustiques doit supporter
des odeurs fort désagréables. Ces odeurs sont si tenaces qu'elles
stagnent dans les appartements des journées entières
et qu'elles s'imprègnent
au linge que les ménagères ont mis à sécher sur les étendoirs.
Le conseil
municipal
1) s'indigne que le village de Rustiques ait à supporter les odeurs
pestilentielles de l'usine d'épépinage 2) demande à M. le préfet
s'il ne serait pas possible de remédier à cet état de fait avant
l'été.
NB :
Cette
puanteur immonde, qui
empestait
en particulier
le linge des lavandières,
secrétée
par la
cheminée de
cette usine d’épépinage durera
plusieurs années. Il
faut savoir que les grappes
de raisins à la sortie des distilleries étaient épépinés là,
puis
les
pépins de raisins étaient transformés dans une autre usine près
de Béziers
en une excellente huile de table.
On
verra par la suite qu’il faudra 12
ans, trois maires de
Rustiques
et leurs conseils municipaux, de
nombreuses
plaintes et des
procès devant les
tribunaux pour
qu’enfin notre commune obtienne satisfaction au cours d’un accord
amiable. En
1986 l’usine sera délocalisée dans l’Hérault loin de toute
habitation, et l'usine de Trèbes sera démolie.
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