L'évolution de la population dans notre commune

 

1958:  construction du groupe scolaire

Avec la construction du dernier lotissement, Le lotissement de l’Alaric, notre village est proche des 600 habitants.

Comment a évolué la population dans notre village au cours du siècle dernier ?

En 1990 il était recensé 301 hab. On pourrait penser qu'en un siècle il n'y avait eu guère d'évolution puisque le recensement de 1881 donnait 313 hab. Or comme on va le voir, il y a eu des fluctuations assez importantes. En 1818 il y avait 179 habitants, puis 264 en 1891. Au cours des recensements suivants le

1969: construction du tout à l'égout

nombre d'habitants va augmenter de façon régulière pour atteindre les 357 hab en 1931. Pendant ce même laps de temps la population à augmenté dans le canton de Capendu (9.241 hab en 1891; 11.048 en 1931) alors qu'elle baisse nettement dans le département (317.372 en 1891; 296.880 en 1931) Ce qui est surprenant et nous n'avons pu avoir d'explication, c'est que notre village va perdre 101 hab en 23 ans (- 30 %) puisque le recensement de 1954 ne comptabilise plus que 256 habitants. La guerre et les années après guerre ont été des années difficiles. Il y a eu des années de sécheresse avec de piètres récoltes. Y a t' il eu une migration des ouvriers agricoles ?

 

1980: début du lotissement St Jean

Ensuite on ne constatera guère d'évolution la population variant toujours aux alentours de 230-250 habitants. Il faudra attendre les années 80 pour voir celle ci évoluer avec la construction des premiers lotissements. C'est la municipalité de Francis Mourlan qui a lancé le mouvement en 1978 en projetant le lotissement de St Jean. Alors que la promesse de vente du terrain était conclue, et les plans exécutés, le projet est resté dans un tiroir, le nombre d'acheteur potentiel étant insuffisant. C'est son successeur Jean Greffier qui reprendra le projet avec succès. Ensuite la municipalité de Charles Mourlan réalisera 6 petits lotissements au nord et à l’Est du village, ce qui maintiendra un effectif stable à l'école du village.

Au prochain recensement on devrait dépasser les 600 habitants, ce qui nous paraît suffisant, car notre village est très animé, grâce à nos amis qui viennent des villages voisins

1980 : (en haut à gauche),  le lotissement St Jean est prêt

 

2007: début du lotissement de la Chapelle

 

2012: lotissement de L'olivette

 

Pétanque et friandises étaient au menu

 

Tout était réuni pour que ce mercredi 23 octobre soit une belle journée pour la pétanque rustiquoise. Il faut dire que tous les bénévoles du club avaient mis la main à la patte de bon matin.

Pendant que les dames étaient derrière les fourneaux, les hommes étaient sur le boulodrome pour nettoyer les feuilles qui pleuvaient abondamment ces jours-ci.

A midi dans la Maison du parc, ils étaient une quarantaine pour partager un excellent repas, apprécié des joueurs mas aussi de leurs accompagnants. Il faut féliciter au passage les deux responsables des grillades, Julien Serra et Frédéric Rouger.

Dès 14 H 30 tous les pétanqueurs étaient sur les cadres pour disputer les trois parties à la mêlée dont voici le classement : 1 er Léo Holon, Michel Lanoé, Julien Serra 3 parties gagnées, 4 ème Patricia Kowalczyk, jean-Louis Serra, Elutério Téna, 7 ème Guy Barthès, Patrick Bénédetti Serge Mosmans, 10 ème Pierre Gasparik, Francis Mourlan, François Pédrégosa, tous deux parties gagnées, différence au goal avérage, etc.

Classement général : 1 er : Henrick Kommer, 2 ème Serge Mosmans, 3 ème Jean-Louis Serra, 4 ème Guy Barthès, 5 ème Joseph Tabaczka, etc.

Prochain concours mercredi 30 octobre à 14 H 30.

 

Les randonneurs profitent des beaux jours d'automne !

 

Les randonneurs du groupe de marche se retrouvent tous les lundis entre 15 et 20 devant le foyer pour la traditionnelle sortie.

 

Ce lundi 21 octobre guidés par Francis, ils ont pris le chemin de Rouïre, la croix des évangiles, le bassin des moutons, la garenne, pour arriver aux Balcons de Canet, où une pause s’imposait,et profiter de la vue magnifique sur toute la plaine jusqu’à la montagne d’Alaric. 

 

Le retour s’est fait par le domaine de Buadelles, Rouïre et le bassin de rétention. Voilà un parcours de 8,5 km accompli par tous les marcheurs dans un bon esprit de convivialité, avec les petites pauses qui s’imposaient.

 

En plus des marches du lundi, une sortie guidée par Patrick aura lieu jeudi 31 octobre à Montbrun, départ à 13 H 30 de l’endroit habituel.

Prochaine réunion pour établir les circuits mardi 29 octobre à 10 heures.

 

L'autogarre témoin du passé !

 

L'autogare située au milieu du village a été construite en 1953, et c'est toujours à cet emplacement que ce sont arrêtés les transports en commun.

On lit dans une délibération du conseil municipal que c'est en 1911 que l'autobus de Mr Panolier a remplacé la diligence sur la ligne Laure-Carcassonne. Dans les années 1940 ce sont les courriers du

Languedoc-Roussillon qui prendrons le relai et connaîtrons une période faste d'une vingtaine d'années. Il n'était pas rare dans les années 1950-1960 de voir l’autobus plein à craquer et une quinzaine de passagers debout entre les sièges. Aujourd'hui les cars Teissier ne transportent pratiquement que les collégiens et lycéens.

Au tout début du XXème siècle, on marchait beaucoup à pied et les Rustiquois empruntaient régulièrement le "vieux chemin de Rustiques" pour se rendre à Trèbes en une demi heure environ. La gare étant à l'opposé de Trèbes, il leur fallait 10 minutes de plus pour aller prendre le train. A ce sujet , on peut lire dans une délibération du conseil municipal du 26 août 1855: "le conseil municipal de Rustiques prend connaissance d'un mémoire sur les stations projetées dans l'arrondissement de Carcassonne et donne un avis favorable pour la construction d'une station secondaire à Trèbes". Celle-ci sera construite en 1856 en même temps que la gare de Carcassonne qui a été mise en service le 22 avril 1857.

Il y a longtemps que la gare de Trèbes est obsolète et il est probable que dans quelques années les TGV vont passer comme des fusées quelque part entre Rustiques et Laure. Pourquoi cette course à la vitesse qui coûte si cher ? N'y a t'il pas d'autres priorités ?

En 1950 au cours du voyage scolaire de fin d'année, l'autobus est tombé en panne. Qu'à cela ne tienne, tout le monde descend et tout le monde pousse !!!

 

 

Un beau séjour en Lozère

 

Saint Chely

Comme c’est la tradition chaque année, le groupe de marche de l’association Sports et Loisirs a organisé son voyage annuel d’octobre dans un des plus beau site de France, le département de la Lozère.

Il y a eu malheureusement quelques défections au dernier moment, mais ils étaient tout de même 18 à prendre la route en covoiturage le mardi 8 octobre. La première journée a été consacrée à la visite de Ste Enimie, un village particulièrement pittoresque au bord du Tarn, avant de rejoindre Florac et s’installer dans l’hôtel qui allait les héberger pendant tout le séjour.

Le mercredi a été la journée la plus sportive avec la descente vers la cascade de Runes, un sentier pittoresque qui ressemblait par moment à de l’escalade, mais cette cascade impressionnante valait bien de consentir quelques efforts.

La grotte de l'Aven Armand

Au dessus de Mende, une halte à la croix du mont Mimat et le point de vue magnifique sur le paysage environnant et la ville de Mende dans le creux de la vallée. Une visite du musée du Gévaudan s’imposait avant de revenir à Florac.

Le jeudi a été consacré a la visite de la grotte de l’Aven Armand le matin puis après le pique-nique l’après-midi était réservé aux gorges du Tarn avec des arrêts dans les villages de La Malène, St Chély du Tarn et Castelbouc.

Jeudi sur le chemin du retour les randonneurs on fait une halte à Roquefort où la visite des caves s’imposait ainsi qu’un excellent repas au restaurant.

Tout le groupe remercie Max Amouroux l’organisateur du séjour, mais aussi Gilbert Ranza et leurs épouses qui s’étaient déplacés pour établir les réservations sur place.

Photos  Patrick Chaplain

 

Les randonneurs rustiquois en Lozère

 Voici quelques images souvenirs du petit séjour du groupe de marche de Rustiques qui vient de passer 4 jours en Lozère.

(NB: les photos ne sont pas très variées car j'ai surtout filmé afin de faire un petit film souvenir de 20 minutes environ)

Francis

La cascade de la Rune

L'Aven Armand

à suivre

Quand les mamans jouent au foot ...

 

Voilà une nouvelle équipe qui a été créée dans le club de foot des trois villages et qui fait le bonheur des mamans.

Pendant que leurs enfants, drivés par les éducateurs, tapent dans le ballon sur une partie du terrain, les mamans occupent l’autre partie, dans l’équipe Loisirs féminines. Cette équipe est ouverte à toutes et à tout âge, il y a d’ailleurs quelques adolescentes qui y participent. Il n’y aura pas de compétition cette année, mais le but est une belle activité physique avec une grande convivialité.

Ces entraînements ont lieu tous les lundis de 18 H 30 à 20 H sur le terrain du Moulin à Badens, une belle façon d’entretenir sa forme et d’éliminer les excès du week-end.

        N’hésitez pas à prendre des renseignements auprès de la responsable du groupe : Mélanie 06 67 52 11 70.

 

Quand Bijou avait été déclaré cheval d'armée ... cheval de guerre !!!

 

Jacques Carbonnel fils du régisseur du domaine de Canet nous avait raconté cette journée qui pendant la guerre l’avait particulièrement ému.

Les chevaux étaient encore utilisés pendant la guerre de 40, non pour tirer les canons comme en 1914, mais pour effectuer les transports de marchandises. Ils étaient attelés à des carrioles à quatre roues d'un mètre environ de diamètre, plus large en haut qu'au départ du plancher, que l'on peut voir encore dans certains pays comme la Roumanie. Certaines avaient un timon central pour atteler deux chevaux de front, d'autres des brancards pour un seul cheval. On pouvait en voir à Carcassonne chargées de bois, de charbon, de pierres, de paille ou de caisses, mais il n'y en avait pas à Rustiques.

En 1943, je ne me rappelle pas la date exacte, le maire de Rustiques nous annonça que

nous devions présenter un cheval, plutôt beau, jeune, hongre et en bonne santé à la réquisition , à Carcassonne.

Mon père désigna Bijou, un percheron gris pommelé magnifique. Il avait cinq ou six ans, était en pleine forme, vaillant, obéissant et doux.

Ce jour là je suivis mon père et le fils du ramonet qui menait Bijou ». Devant le cinéma Odéon, assis à une table, quatre ou cinq officiers allemands, dont l'un devait être vétérinaire regardaient d'abord les dents des chevaux pour en connaître l'âge, se faisaient présenter les animaux qui arrivaient de tous les villages des environs.

D'abord à l'arrêt, de face et de profil, ils notaient l'allure générale, les aplombs, l'ensellure, le port de tête, le regard, le jeu des oreilles… Ensuite aux deux allures, au pas et au trot. Un maréchal-ferrant regardait les pieds et , après s'être concertés rapidement, ils désignait l'endroit où les chevaux réquisitionnés étaient parqués ou bien, d'un geste blasé, ils le renvoyaient à son propriétaire qui le récupérait avec un grand sourire.

Bien entendu Bijou fut accepté et même flatté d'une main amicale avant de devenir cheval d'armée, cheval de guerre.

Nous étions émus et j'avais les yeux humides.

 

Quelques semaines après le maire désigna encore Canet pour fournir un autre cheval à la réquisition allemande.

Mais ce coup-ci mon père envoya Favori, un breton postier, bai brun foncé, de belle allure, vif, têtu mais qui avait 25 ans et était poussif.

Il ne fut pas réquisitionné. Les allemands étaient sûrement « des hommes de cheval »

Lorsque les chevaux étaient pris, comme à Canet, dans une écurie où il y avait sept chevaux, la douleur de la perte d'un animal était moins forte que celle qui étreignait le petit propriétaire à qui l'on venait de voler son cheval. C'est ce qui arriva à mon grand-père.

Foot: les féminines se font une place dans le club

 

Le Racing-club Badens-Rustiques et Aigues-vives est largement ouvert aux féminines. Motivées par la réussite de Jade Fonseca Goncalvès, qui formée au club a quitté celui-ci pour jouer dans l’équipe de l’Aude et en championnat à un niveau supérieur, les filles rentrent au club en principe dès l’âge de 5 à 8 ans. Elles jouent d’abord en mixte, ensuite en U 14 U 15, etc.

Afin d’avoir un effectif suffisant une entente a été faite avec le F.C. Alaric de Capendu et leurs entraînements sont le lundi à Badens de 18 H 30 à 20 H et le jeudi à Capendu de 19 H à 20 H 30.

Elles sont une douzaine pour jouer à huit sur une moitié de terrain dans un championnat Aude-P.O. qui

Bravo aux éducateurs et éducatrices

débutera pour elles la semaine prochaine à Prades dans les P.O. Elles étrenneront un nouveau maillot qui portera le logo des deux clubs

 

Elles sont très motivées et bien préparées par leur entraîneur Jean-Yves Royer et plusieurs éducatrices Mélanie, Camille, Océane et Jodie.

 

A noter qu’une équipe féminine Loisir est entrain de se monter avec quelques adolescentes et plusieurs mamans qui ont leur entraînement tous les lundis de 18 H 30 à 20 H. Ce n’est pas une question de compétition, juste de l’entretien physique avec beaucoup de convivialité.

Les U 14- U 15 vont débuter leur championnat