En consultant les archives de la commune et en particulier les délibérations du conseil municipal, on retrouve ce qu'était la vie à Rustiques autrefois.
23-07-1939 : M. le maire met sous les yeux du conseil une facture de M. Campet forgeron s'élevant à la somme de 230 fr montant des réparations effectuées au pressoir communal.
10-09-1939 : M. le maire expose que la commune doit recevoir des réfugiés des régions frontières et que l'on doit dans la mesure du possible venir en aide à ces malheureux qui ont abandonné leurs foyers et leurs biens. Il faudra à leur arrivée leur fournir les objets de première nécessité tels que tables, chaises, ustensiles de cuisine. Il demande que les fonds votés pour la fête du 11 novembre soient destinés à l'achat des objets de 1 ère nécessité destinés aux réfugiés.
07-12-1939 : Monsieur le maire propose d'envoyer à Noël un colis à tous les mobilisés de la commune
1900 le château (carte postale) |
étant dans la zone des armées.
20-01-1940 : M ; le maire expose que suite au décès de M. Fargues curé de Rustiques de ce fait le bail qui avait été conclu entre la commune et le défunt se trouve résilié. Il propose de réserver la location à plus tard, cette maison pouvant servir de logement aux réfugiés.
22-11-1940 : M. le président expose ensuite que les salaires des employés communaux ont subi une augmentation de 11 % à partir du mois d'avril (comme les salaires des ouvriers agricoles auxquels ils sont assimilés) et que cette augmentation est prise au budget additionnel.
M. Le président donne ensuite lecture de l'appel fait par le Maréchal Pétain, pour les secours d'hiver aux prisonniers, réfugiés, chômeurs, et qu'il importe de voter une somme pour aider à soulager les souffrances de ceux qui auront à subir, les rigueurs de l'hiver. Le conseil vote une somme de 200 francs.
25-01-1941 : M. le maire expose que les employés communaux ont par rapport aux événements actuels un surcroît de travail et qu'une légère augmentation de salaire s'impose.. M ; le maire attire l'attention du conseil sur les ennuis de la gérante de la cabine téléphonique obligée de se lever souvent la nuit pour transmettre les dépêches officielles, sur le surcroît de travail du tambour afficheur à qui l'on a imposé le nettoyage des caniveaux du village, du cantonnier communal à qui en plus de la réfection des chemins vicinaux doit effectuer l'entretien du cimetière.
Le presbytère a été réaménagé il y a une vingtaine d'années et comporte aujourd'hui deux logements sociaux et municipaux |
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