En consultant les archives de la commune et en particulier les délibérations du conseil municipal, on retrouve ce qu'était la vie à Rustiques autrefois.
1841 : Dans le budget communal de 1841, on retrouve les salaires annuels : 200 francs pour l'instituteur, un supplément de 200 fr au prêtre desservant, 114,82 pour le garde champêtre,12 fr pour l 'appariteur, 12 fr pour celui qui remonte l'horloge. 510, 30 francs sont prévus pour l'entretien des chemins communaux, 50 fr pour l'entretien de l'horloge, 10 fr pour fêtes et imprévus.
NB : En 1841 l'horloge actuelle n'existait pas, celle-ci a été construite en 1877. Qui sait où se situait l’horloge en 1841 ???
12-08-1847 : M. le préfet propose à la municipalité de classer le chemin d'intérêt communal qui va de Trèbes à Pépieux ralliant entre elles les communes de Badens, Aigues-Vives, St Frichoux, Rieux, Azille. Le Conseil Municipal de Rustiques considérant qu'il est déjà grévé d'une imposition extraordinaire du presbytère, considérant que la commune de Rustiques à une infinité de réparations urgentes qu'il serait trop long d'énumérer, le Conseil est d'avis qu'il n'y a pas lieu de s'imposer pour ce sujet. 1) qu'une telle opération n'est d'aucune utilité pour la commune de Rustiques car elle n'a et n'aura jamais aucune relation avec les communes auxquelles ce chemin va aboutir, elle ne transportera jamais ses vins et ses
Les inondations de 2018 |
céréales dans un pays qui en regorge, d'ailleurs Carcassonne qui a une très petite distance lui sert de débouché sur tous ses produits, par conséquent elle ne voit pas la nécessité de centraliser ses fonds pour la construction d'un chemin qui ne lui rapportera jamais rien. La commune de Rustiques a déjà du mal a réparer ses chemins vicinaux et pour ces motifs l'assemblée est d'avis unanime de ne pas adhérer à cette centralisation.
7-09-1848 : Le maire convoque le conseil municipal pour le motif suivant, recreusement et élargissement du ruisseau mère : « considérant que les réparations au ruisseau sont urgentes et indispensables pour empêcher les inondations d'entrer dans le village, le conseil municipal à l'unanimité décide que le ruisseau soit creusé convenablement et élargi de un mètre et le
Le bassin de rétention au cours des inondations de 2018 |
propriétaire qui voudra utiliser l'eau modifiera son barrage de manière qu'il ne porte pas préjudice aux habitants riverains. Il y a un dissentiment existant dans l'assemblée sur la manière d'élargir le ruisseau, après avoir mûrement délibéré, le Conseil municipal décide de l'élargir de 50 cm des deux cotés.
08-02-1850 : Pour donner la largeur nécessaire au chemin N° 6, on est obligé de prendre une partie de notre abreuvoir communal et que dès lors on nous oblige à déplacer les auges pour les pousser suffisamment vers l'ouest afin de donner au chemin la largeur voulue.
Le ruisseau de La Chapelle tantôt à sec, tantôt en crue |
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