En consultant les archives de la commune et en particulier les délibérations du conseil municipal, on retrouve ce qu'était la vie à Rustiques autrefois.
7-06-1838 : Installation du maire Jean Caffort : on peut lire dans la délibération du conseil municipal : Celui-ci jure obéissance au roi des français, obéissance à la charge constitutionnelle et aux lois du royaume. Élection de l'adjoint Paul Pourenq.
L'ancien presbytère (1975) |
1838 : construction d'un puits public (aujourd'hui emplacement de l’autogare) qui a été creusé dans l'abreuvoir public jusqu'à niveau de terrain, travaux exécutés en régie et surveillés par le maire à ce autorisé. Installation d'une pompe aspirante. Le conseil municipal s'impose une somme de 600 fr pour réaliser ces travaux. Le budget de la commune est de 1 333, 72 fr.
15-03-1840 : Par ordonnance royale du 10 février dernier sa majesté a autorisé notre commune à s'imposer extraordinairement en trois années la somme de 706, 98 francs pour creusement d'un puits et achat d'une pompe.
06-08-1843 : Le Conseil municipal décide l'achat ou la construction d'une maison presbytériale, c'est un besoin urgent entendu qu'il n'y a pas de maison à louer en ce moment dans la commune. Le devis se monte à 4 567,50 fr (le budget de la commune est de 1271 fr).
Suite à la cession extraordinaire du 28-02-1847 et l'intervention du préfet (probablement après une demande du clergé) il a été décidé d'ajouter un grenier, Ce sont les trois lucarnes situées en haut.
1845 : Démission de l'instituteur Pierre Rassier. Camille Raynaud le remplace et présente les pièces suivantes : 1)brevet de capacité . 2) certificat d'aptitudes. 3) le certificat de moralité délivré par le maire de Carcassonne (lieu où il habite). 4) l'avis du comité local. 5) son acte de naissance.
1975: au premier plan les WC publics |
03-09-46 : adjudication du presbytère : Guillaume Cau maçon, tailleur de pierre, entrepreneur à Carcassonne s'adjuge les travaux pour la somme de 4567, 50 francs.
28-02-1847 : Par cession extraordinaire le maire réunit le Conseil municipal afin de suspendre les travaux du presbytère et lit la lettre du préfet du 27 janvier dernier : « d'après les renseignements qui m'ont été fournis le dit presbytère lui a été présenté comme devant être entièrement insuffisant pour sa destination, que les pièces au rez de chaussée et à l'étage offrent des dimensions infiniment insuffisantes, qu'il n'y a pas de local pour recevoir une provision convenable de bois de chauffage « M. le maire a répondu à l'invitation du préfet et en concertation avec l'ingénieur rédacteur du dessein il a été convenu que la modification à faire la plus convenable et la moins dispendieuse serait d'y pratiquer un grenier au deuxième étage. Coût de ces travaux 600 fr. M ; le préfet est disposé à venir à l'aide de la commune pour la somme de 600 fr.
2007: Les WC publics ont laissé la place au parking du Pont d'Agar |
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