Gigi, Dany, Hubert, Nanou, Francine, Nicole, Paul, Huguette, Henri … ils étaient bien entre 15 et 20 chaque soir après le boulot dans le garage de Serge Crauzzo. C’était en 1983, ensuite en 1984, on préparait
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| La cavalcade en 1983 |
Rusticus vedette du prochain carnaval, qui allait faire à plusieurs reprises le tour du village, suivi de la musique et d’une grande partie de la population.
Pendant 15 à 20 jours on s’appliquait à la construction de Rusticus. Dans le garage de Serge tous les outils étaient à portée de main, et chacun mettait la main à la patte. Tout se passait dans la bonne humeur entrecoupée de parties de rigolades. Il fallait bien faire des pauses, alors tout le monde montait à l’étage pour s’installer autour de la table dans la cuisine où bouteilles et verres attendaient les invités.
Le Rusticus était tellement grand que c’était un problème pour le sortir du garage et débuter la cavalcade autour du village. Derrière le char conduit par Alain Taqui. Il y avait la clique suivi des enfants et adultes qui s’en donnaient à cœur joie, jetant des confettis à tour de bras. Toutes les personnes âgées étaient sur le pas de leurs portes pour voir passer Rusticus, et le soir même la salle des fêtes était pleine à craquer car il fallait bien juger l’intrus, un jugement qui avait lieu en patois, qui était toujours en sa défaveur, aussi celui-ci était brûlé en place publique, aux alentours de minuit, au milieu des danseurs qui tourbillonnaient et au bruit assourdissant des pétards.
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| La construction de Rusticus, c'était de grands moments de convivialité |
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