Le chemin du fond des bois
Dans la douce nonchalance d’une promenade,
Perdu dans mes songes en la forêt profonde,
Un chemin tortueux m’invite dans sa balade,
Celle qui chavire les sens, l’imagination féconde.
Dans les bois accueillants j’ai poursuivi la quête
Vers la vérité dont seule la nature connaît les secrets ;
Les oiseaux virtuoses et tapageurs sont de la fête,
Les écureuils curieux dans les arbres restent discrets.
Non loin un ruisseau murmure mystérieusement,
L’onde semble avoir disparu tant elle est cristalline,
Sa présence est trahie par quelques frémissements
Qui enlacent les pierres moussues de caresses câlines.
Le jour naissant révèle la plus belle lumière,
Que les grands patriarches comme les jeunets
Distillent avec un art que les peintres vénèrent
Sur cette scène toute de verts et d’ocres jaunets.
De la frêle fougère au plus robuste des chênes,
La forêt recèle tant de trésors dans son antre ancestral ;
Hêtres biscornus ou sapins, telles les colonnes d’Athènes,
Montent jusqu’au ciel attirés par un dessein magistral.
Captivé par le charme infini de cette beauté végétale
Qui sans cesse se transforme et toujours est fidèle
A celui qui sait voir les atours de la dame fatale
Qui brille à jamais dans une relation fusionnelle.
JIEL
Jean-Louis Sanchez est originaire de Chalabre et vis aujourd’hui à Laprade, charmant petit village au cœur de la Montagne Noire audoise.
Il écrit depuis longtemps sous le pseudonyme de JIEL et ce n’est que récemment, à la soixantaine qu’il a décidé de dévoiler ses textes au public.
Il participe depuis peu à des concours de poésie et de nouvelles et ses œuvres ont souvent été récompensées. Merci à lui qui nous permet de publier ses poèmes que l’on retrouve dans un recueil de poésie illustré : « Le plus mystérieux des voyages »
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