En
consultant les délibérations du conseil municipal, on retrouve ce
qu'était la vie à Rustiques
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Les carrières de La Pège exploitées jusqu'en 1950 |
autrefois.
24-05-1935 :
M. le maire expose qu'un certain nombre de chômeurs (4) s'étant
fait inscrire il convient de leur procurer du travail sans toutefois
avoir recours à l'emprunt pour ne pas gréver les finances
communales. M. le maire fait remarquer que les chômeurs ne peuvent
qu'être occupés sur les chemins ruraux où dans les carrières
communales pour extraire et concasser le gravier nécessaire à
l'entretien des dits chemins. De ce fait l'emploi de cantonnier
communal devient tout à fait inutile. A cet effet M. le maire
propose la suppression de l'emploi de cantonnier communal à compter
du 30 juin 1935, la somme disponible à la suite de cette suppression
ainsi que les sommes déjà votées pour les chemins communaux
serviront à occuper les chômeurs dans la mesure du possible.
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Carrières de La Pège |
A
partir du 1 er juillet 1935, il sera perçu des droits au profit de
la commune pour les stationnements dans les rues et places publiques.
Ces droits seront de 0, 20 F le m² pour les marchands ambulants
étalagistes et pour les cinémas et spectacles forains. Le nombre
d'élèves prévus pour l'année 1935-1936 s'élevant à 56 ou 58 et
suivant le vœu de la population, le conseil municipal demande la
création d'une deuxième classe mixte.
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Les carrières de Rouïre ont servies à construire le domaine |
30-08-1935 :
M. le maire expose au conseil municipal que M. le préfet a transmis
au service du génie rural le dossier de construction du puits de
captage qui a fait les observations suivantes : dimension du
puits exagérées et disposition de la clôture inacceptable en
raison du prix de revient. En réponse à ces observations M.
Tarbouriech architecte a établi un nouveau rapport par lequel il ne
voit pas d'inconvénient à ce que la clôture soit modifiée, mais
maintient les dimensions du puits
, ayant comme exemple le puits de la
commune de Badens qui n'a que 3,50 m de diamètre et qui ne paraît
pas avoir la marge de sécurité nécessaire pour un ouvrage de ce
genre.
06-12-1935 :
M ; le maire expose que le moment est venu de procéder à
l'acquisition du terrain nécessaire à la construction du puits de
captage d'eau potable sis dans la commune de Trèbes qui fait une
surface totale de 1 600 m² au prix de 15 fr le mètre soit 24 000
fr. Il y a lieu d'ajouter en plus la servitude de passage dont la
longueur approximative est de 150 m au prix de 9 fr le mètre (
coût : 1350 fr).
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Le puits et la station de pompage de Millegrand qui appartiennent toujours à la commune |
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