A l'inauguration de la place du Bataillon Minervois en 2015, de G à D: M. Miquel, le sénateur Raymond Copurrière, le maire de Rustiques Charles Mourlan |
Il avait 18 ans en
septembre 1944, quand répondant à l’appel du capitaine Piquemal,
Henri Miquel quitte son village de Tourouzelle en camion benne pour
rejoindre Rustiques où il est intégré au Bataillon Minervois,
cantonné dans les châteaux de Septsérous et Canet.

La traversée de la
Forêt-Noire dans la neige et le froid sera terrible et les combats
particulièrement violents. Henri Miquel y perdra son copain, Jean
Salacrush de Tourouzelle. Le Bataillon fait de nombreux prisonniers.
Le 8 mai 1945 le
capitaine Piquemal rassemble son bataillon sur la place du village de
Sankt Märgen pour annoncer la capitulation allemande, il fait jurer
à sa troupe de se réunir chaque année pour commémorer cette
victoire. Depuis 1984, à proximité du domaine de Canet, a été
érigé une stèle à l’honneur de ces engagés volontaires. Elle
contient une urne avec de la terre prélevée en Allemagne sur les
tombes de ces jeunes du Minervois qui ont sacrifiée leurs vies.

Ingénieur agronome
à la retraite, M. Miquel était un grand humaniste, il avait lié
des liens très forts avec l’ancien maire du village Charles
Mourlan, et continuait à avoir des relations amicales avec le
nouveau maire Henri Ruffel. Celui-ci était présent à ses obsèques
qui se déroulaient à Tourouzelle, accompagné de Francis Mourlan.
Nous adressons nos
très sincères condoléances à son épouse, sa fille, ses petits
enfants et toute les personnes que ce deuil afflige.
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A 18 ans Henri Miquel (debout 2 ème en partant de la G) fait partie du groupe de mitrailleurs commandé par le sergent Charles Mourlan (4 ème). Le 5 ème Shivardi est le père du maire de Mailhac |
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