Dans
quelques jours sera commémoré le centenaire de l’armistice. A ce
sujet, voici les délibérations prises par le conseil municipal à
l’époque.
Mai
1920 : Demande de place pour le monument au cimetière. M. le
maire met sous les yeux du conseil la lettre du comité demandant une
place d'honneur au cimetière pour le monument des soldats morts pour
la patrie.
10-02-1921 :
Le conseil après avoir pris connaissance du devis de M. Bacher
Ernest de Trèbes prie M. le préfet de bien vouloir autoriser la
commune à élever le monument sur le rond point des quatre allées
au milieu du cimetière. Coût : 7 450 francs, la liste de
souscription s'élève à 4 773 fr, la différence a été portée
sur le budget de 1922.
08-12-1929 :
Les membres du conseil municipal de la commune de Rustiques
proclament le droit de tous les anciens combattants à une retraite
nationale pour la réparation des préjudices moraux, physiques et
matériels qu'ils ont subi pour la défense du pays, demande que le
gouvernement crée sans retard une pension dite : « retraite
du combattant » qu'elle soit servie sans distinction à tous
les titulaires de la carte à partir de 50 ans.
Le monument aux morts comme s’il était neuf ! Un excellent
travail réalisé par les employés communaux.
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Dans son exposé sur les "Monuments aux morts" de l'Aude, Marie Chantal FERRIOL, Conservateur délégué des antiquités et objets d'arts de l'AUDE et Sociétaire de l'Académie des Arts et Sciences de Carcassonne indique que la présence de la "Croix de Guerre" sur les frontons a 2 significations, détourner l'obligation de ne pas mettre de référence religieuse (même si certaines municipalités ont dérogé en mettant des statuts de vierge ou simples croix ). La croix de Guerre a, à elle seule un caractère religieux et militaire. ON la retrouve à Rustiques, Trèbes et autres communes.
RépondreSupprimeravec mes excuses, lire statues au lieu de statuts.. merci
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