mardi 19 novembre 2024

Nos élus en visite à la caserne Laperrine

 


 

Le maire Henri Ruffel, et son adjoint Antoine Romero, ont participé à la réunion d'information des correspondants de presse, à la caserne Laperrine à Carcassonne. Une journée fort instructive pour tous les participants : présentation du régiment, le 3eme RPIMA, visite de la salle d'honneur mettant en valeur son histoire prestigieuse, la présentation des matériels,  informations sur la garde nationale, et sur le recrutement de l'armée de Terre. 


 

mercredi 13 novembre 2024

Commémoration de l'armistice

 

Ce lundi 11 novembre les rustiquois se sont réunit devant la mairie en ce jour de commémoration de l'armistice.

Drapeaux en tête, le défilé s'est rendu au cimetière au pied du monument aux morts où quelques enfants ont déposé des bouquets. Ensuite après la sonnerie aux morts, le maire Henri Ruffel a lu le message de Monsieur Sébastien Lecornu, Ministre des armées.

Après la minute de recueillement la cérémonie s’est terminée par la Marseillaise reprise en chœur par tous les participants.

Tout le monde s’est retrouvé vers midi au foyer municipal pour partager un apéritif offert par la municipalité.


 

Les chasseurs du village vous invitent au réveillon

 


jeudi 7 novembre 2024

Il y a 106 ans les cloches sonnaient à toute volée ...

 

11 novembre 1918. L'armistice est signée le cauchemar est terminé. Fin d'une guerre qui, en 4 ans a fait 8 millions de morts (soit environ 6 000 morts par jour) et 8 millions d'invalides. C'est la France qui a payé le plus lourd tribut avec 1,4 millions de tués et de disparus.

Comme tous les villages de France, Rustiques n'a pas été épargné. 250 habitants : 14 morts.

Sur les registres de l'état civil du village seuls les décès de 5 poilus ont été retranscrits. Le capitaine d'Hélie (41 ans) était le plus âgé quand il a été tué au début de la guerre le 28/02/1915. Batiste Averseng (21 ans) était un des plus jeunes quand il a perdu la vie le 26 juillet 1917.

Tué à quelques jours de l'armistice


Une famille a été particulièrement éprouvée. Les Guiraud ont perdu leurs deux fils Pierre 28 ans le 14 juillet 1915 et Philippe qui venait de fêter ses 27 ans quand il a été tué le 14 octobre 1918 soit 28 jours avant l'armistice.

François Castel est mort le 28/10/1921 des suites de ses blessures.

Rares sont ceux qui n'ont pas été blessés, certains plusieurs fois (Joseph Mourlan : 3 fois) Les soldats étaient soignés dans des hôpitaux à l'arrière du front et repartaient au combat quand ils étaient rétablis. Parmi eux Barthélémy Sire (28 ans) a été grièvement blessé aux jambes en 1916. Il sera déclaré invalide de guerre et en tant que tel l’État lui attribuera le tabac-régie du village en 1927.

Presque tous sont revenus traumatisés à vie.

Difficile aujourd'hui de faire l'inventaire des jeunes de notre village revenus blessés. Mais ce qui est certain c'est qu'ils sont presque tous revenus traumatisés par ces quatre années vécues dans les tranchées entourés par la boue, la vermine, les rats et l'odeur des cadavres en décomposition. S'il est décédé assez âgé, Antoine Vidal parlait avec une voix rauque, il avait été gazé dans les tranchées.

Ce sont les gendarmes venus en moto, qui comme ils l'avaient fait pour la mobilisation, ont annoncé au maire que la guerre était finie. Alors à l'église les cloches ont sonné à toute volée pendant des heures et dans les rues du village on criait à tue tête que la guerre était finie. Cependant il n'y a pas eu de scène de liesse. Trop de familles pleuraient leurs morts

Dans une vidéo enregistrée en 1980, Augustin Delpoux raconte que sa grand-mère qui venait de perdre son mari sur le front, s'est enfermée toute la journée dans le noir et les voisins ont dit qu'elle n'avait pas arrêté de pleurer et de crier.

Pendant ces quatre années de guerre, pendant lesquelles les nations engagées dans ces combats ont réalisé des progrès techniques importants de puissance de destruction, rien n'a été fait en faveur des moyens de protéger les hommes. 

  Blessé par un obus en 1916, Barthélémy Sire (à gauche) est hospitalisé ici à l'arrière du front. Pour ses compagnons amputés la guerre est finie. Lui rejoindra le front après sa convalescence. En tant que blessé de guerre il obtiendra le bureau de tabac-régie du village. Il boitera et souffrira de sa jambe toute sa vie.

 

lundi 4 novembre 2024

En 1937 la commune fait une très, très ... belle affaire !!!

 

En consultant les archives de la commune et en particulier les délibérations du conseil municipal, on retrouve ce qu'était la vie à Rustiques autrefois.

L'aire de jeux  (en 2021)

10-06-1937
 : Le ministère de l'éducation nationale approuve le projet d'acquisition d'un immeuble (la maison Bernard) destiné à l'aménagement d'une école à Rustiques et a fixé le montant de la dépense subventionnable à 137 000 francs. La commune veut réaliser dès maintenant cette acquisition sans attendre la subvention. (NB : face à l’immeuble se trouve un bois qui est compris dans le prix de la vente. Ce bois sous-estimé à l’époque et donné pour une somme symbolique, est aujourd’hui le parc municipal. Il était alors en 1937 un vulgaire bois, qui n’était pas bien entretenu, aucun mur de clôture mais seulement un ruisseau qui le séparait de la route D 206. il y avait seulement un jardin potager coté ouest, c'était celui de l’instituteur).

24-06-1937 : Le budget de la commune s'élève à 160 316,22 fr. Le conseil municipal vote un emprunt de 100 000 fr au Crédit foncier de France à 5 % pour l'acquisition du futur groupe scolaire. Il rejette la requête de Mme Tesseyre sur l'assistance de femmes en couche (loi du 17-06 et du 30-07-1919) vu les ressources de ses beaux parents récoltant 1 500 Hl de vin et payant plus de 2 000 fr d'impôt . Mme Tesseyre n'étant pas salarié et vivant avec ses beaux parents propriétaires et retraités.

 

La première classe a été installée à la maison Bernard début 1937. L'instituteur est M. Panisello.

En 2013

Une plaque commémorative aux enfants de Rustiques morts pour la France sera installée dans la nouvelle salle de mairie.Elle sera réalisée par M. Olivier marbrier à Carcassonne (coût 600 fr).

16-01-1938 : ce dimanche a lieu l'adjudication donnée pour la commune : aménagement des locaux existants pour création d'un groupe scolaire avec logements.

Vente à forfait pour l'éclairage : particuliers dont les lampes fonctionnent du coucher du soleil à 22 H environ l'ampère au prix de base 235 fr la demi ampère prix de base : 117,50. limonadiers dont les lampes fonctionnent du coucher du soleil à minuit environ l'ampère au prix de base 270 fr. La durée de l'abonnement à forfait correspond à une utilisation annuelle maximum de 1456 H pour les particuliers et à 2186 H pour les limonadiers pour chaque ampère ou abonnement. En cas d'abus constaté le concessionnaire pourra prendre toutes mesures utiles pour la sauvegarde de ses intérêts.

1942: Avec la maison de madame Bernard achetée en 1937, ce vulgaire bois situé à l'entrée du village est pratiquement donné en cadeau. Il n'est pas entretenu, il n'est pas clôturé. On a juste trouvé un espace pour y créer le jardin de l'instituteur (a gauche). Peut être que Francis ( un an ) est déjà venu prendre ses repères, car il est exactement sur ce qui est le boulodrome aujourd'hui.

 



samedi 2 novembre 2024

Nos jeunes footballeuses font leur apprentissage !

 

Les U 14 de l'entente Badens-Capendu

L'entente Piège-Lauraguais-Malepère


Le club Badens-Rustiques Aigues-vives à engagé une équipe féminine U 14 en entente avec le club voisin le F.C. Alaric de Capendu.

Voilà une décision qui mérite un grand bravo car l’effectif de chaque club était insuffisant pour monter une équipe. En plus ces filles fréquentent le même collège et cela ne fera que renforcer leurs liens d’amitié.

Elles ont entre 12 et 14 ans et c’est leur apprentissage qui débute. Ce


samedi 2 novembre sur le terrain de Badens elles affrontaient en match amical l’entente Piège-Lauraguais-Malepère, des filles plus expérimentées, affichant plus de maturité, qui l’ont emportées 5 à 0. Petite consolation, nos joueuses, dominées en première mi-temps (4 à 0) ont joué sans complexes en deuxième période ne prenant qu’un but.

En championnat il y a dans la poule 3 équipes de l’Aude et 5 équipes des P.O. Le prochain match pour l’entente Badens-Capendu aura lieu contre St Nazaire dans les P.O le samedi 9 novembre

 









De petits monstres ont parcouru le village !

 




Ce jeudi 31 octobre, alors que la nuit étaient déjà tombée, de petits monstres parcouraient les rues du



vieux village et des lotissements, frappant à toutes les portes et quémandant bombons et friandises.

 

Comme à leur habitude les rustiquois se sont montrés généreux en ce jour Halloween. Cette année les enfants, grands et petits avaient fait un bel effort de déguisement, ils en ont été récompensés. Une mention particulière pour ce bébé de quelques mois qui était déguisé dans son landau. 

 



Nos élus en visite à la caserne Laperrine

    Le maire Henri Ruffel, et son adjoint Antoine Romero, ont participé à la réunion d'information des correspondants de presse, à la ca...